- J'te jure qu'elles te vont ! assure Coccy en regardant son frère Tristan tenter de rentrer dans ses braies aidé par sa fidèle épouse Anne qui tente par tous les moyens de faire glisser le pétrusquin de son énorme de mari dans ses effets.
Appuyée contre le rebord de la fenêtre, le menton dans ses paumes elle se délecte la pécore du spectacle et de la séance d'habillage.
Elle jette un regard à ce reflet de l'élégance masculine que lui proposait la vue de ce derrière éléphantesque.
- Tu seras sapé comme un lord my dear brother se gausse sa petite soeur Le luxe de Saint-Claude, ah oui, tu pourras être certain qu'on te remarqueras mon frère, au moins comme un furoncle sur le nez de la franc-comtesse
Elle descend son regard impitoyable sur les bas de l'ogre, ses chaussettes étaient trouées au talon et à l'extrémité du pied, l'ongle en tuile de son gros orteil saillait dans toute sa splendeur.
Elle se garda bien d'en faire la remarque. Point trop n'en faut, et puis la plaisanterie oui certes, mais elle commencait à le connaître suffisamment pour éviter de déclencher l'ire qui sommeillait en lui...
- Tu seras ma gni fi que mon adorable frère.
Un clin d'oeil à sa jolie soeur, puis elle demanda :
- Et moi j'dors où ce soir ? A l'écurie ?
Un petit bruit derrière elle, et le p'tit Claude qui vient se jeter dans ses bras.
- Hi hi hi, mon 'tit bonhomme, comment vas-tu ? Oh toi tu m'fras bien une place dans ton lit n'est-ce-pas ?
Elle envoya une bise à sa tendre famille, puis emmena Claude faire un tour dans les montagnes...là où ils étaient le mieux.